...tives dans la ville, inspiré par l'idée de l'étranger.
Bisson s'est incrusté ici et là dans l'espace public rimouskois en utilisant
certaines parts de celui-ci pour créer des « cellules artistiques éphémères »,
interventions de l'ordre de l'infra-mince : subtiles, relationnelles,
anti-spectaculaires.
Armé de sa pelle et de diverses stratégies
d'infiltration (interventions dans les journaux locaux, actions de conquête,
douce propagandes), l'artiste a travaillé par soustraction davantage que par
addition afin d'inscrire un lieu de non-existence. Sur la carte de la ville
intégrée au programme de manière à faciliter le repérage des projets des
artistes par le public, ne cherchez pas Bisson : il est partout et nulle part.
Maxime Bisson pratique la performance depuis
quelques années. Grâce à une bourse de l’OFQJ, cet art l’a conduit notamment au
Japon dans le cadre du Nippon international performance art festival en 2009.
Il a également réalisé une résidence de recherche création en 2011 à Daïmõn
pour le projet Chambre d’ombres. Originaire de la Beauce, il vit à Montréal où
il poursuit ses études de maîtrise à Concordia.
© photographie de Steve Leroux |
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire